La légalisation fédérale du cannabis demeure aujourd’hui encore un sujet brûlant aux États-Unis, sans doute l’un des plus discutés ces dernières années.
Certains espoirs avaient émergé sous l’administration Biden, puis s’étaient estompés dans le silence administratif… jusqu’à ce que Donald Trump relance le débat avec la fermeté qui le caractérise.
Retour sur une évolution aussi incertaine qu’intrigante.
Avancées sous Biden : l’espoir fugace du reclassement
En avril 2024, les défenseurs du cannabis se félicitaient de l’annonce du président Joe Biden visant à reclassifier la plante : la faire passer de l’annexe I (stupéfiants les plus dangereux, aucun usage médical accepté) à l’annexe III (usage médical autorisé dans des conditions strictes).
Cette mesure symbolisait une avancée majeure vers une légalisation fédérale effective.
Mais malgré la portée symbolique de l’annonce, l’espoir s’est peu à peu effrité.
Aucun procéder concret n’a suivi – des audiences ont été promises, mais restèrent lettre morte.
Pire encore, l’administration a suspendu ces audiences sine die, par décision du juge en chef de l’administration des stupéfiants (DEA), gelant de facto toute progression officielle.
Entre-temps, d’autres dossiers internationaux urgents ont capté l’attention gouvernementale, repoussant définitivement à plus tard tout débat sur le cannabis récréatif.
Trump ranime la flamme… ou la fait vaciller à nouveau
Alors que les espoirs s’amenuisaient, Donald Trump a repris la parole au début de cette semaine, marquant un tournant.
Ce lundi, le président a indiqué que son administration travaille activement à une proposition de reclassement du cannabis récréatif, promettant une décision “dans les prochaines semaines”.
Il a reconnu la complexité du dossier, soulignant la division de l’opinion publique et des responsables politiques :
« Certaines personnes apprécient la marijuana quand de nombreuses autres au contraire, la détestent, notamment parce qu’elle fait parfois du mal aux enfants … Néanmoins, nous étudions actuellement la possibilité d’une reclassification et nous prendrons bientôt une décision qui, espérons-le, sera la bonne. »
C’est la première fois que Trump revient publiquement sur ce dossier depuis le début de son mandat – il avait auparavant manifesté un soutien plus discret, notamment en défendant l’accès des entreprises de cannabis aux institutions bancaires, souvent réticentes à collaborer avec le secteur.
Il s’était également affiché en faveur d’un vote de légalisation en Floride, contre l’opposition même du gouverneur Ron DeSantis, lui aussi républicain.
Pressions internes : alliances et oppositions au sein du camp républicain
Toutefois, l’équilibre est précaire : au sein même de l’administration Trump, une opposition se fait jour.
Certains y voient une chance d’offrir un regain de popularité à un président dont les sondages peinent à retrouver leur vigueur.
D’autres craignent une fracture politique, redoutant que ce virage soit mal perçu par une partie de la base conservatrice.
Or, des figures influentes – conseillers et acteurs de la filière – n’ont pas manqué de rappeler à Trump ses propos de 2024, arguant qu’il s’agissait simplement d’une mesure raisonnable que Biden n’avait pas réussi à mener à terme, suscitant la colère des groupes pro-cannabis.
Ces rappels semblent avoir réveillé chez Trump une détermination à faire aboutir, cette fois, le processus entamé par son prédécesseur.
Cannabis médical : unité d’un consensus sous tension
Au-delà du débat récréatif, la cause du cannabis médical fédère davantage. Trump l’a évoqué en des termes très élogieux :
« J’ai entendu de grandes choses en rapport avec le cannabis médical … pour soulager la douleur et d’autres maladies … cela m’a paru tout à fait digne d’intérêt. »
Alex Bruesewitz, conseiller très proche du président, souligne l’absurdité actuelle de classer le cannabis au même rang que des drogues destructrices comme le crack ou l’héroïne : l’annexe III ne légaliserait pas complètement, mais permettrait de lancer des recherches médicales – une revendication forte notamment des associations d’anciens combattants, nombreuses à se tourner vers le cannabis thérapeutique.
Avantages économiques et juridiques : une industrie en attente
La reclassification de l’annexe I à l’annexe III ne serait pas seulement symbolique : elle ouvrirait la porte à des avantages concrets pour l’industrie.
Actuellement exclues des systèmes de déduction fiscale, les entreprises du CBD et du cannabis médical pourraient alors bénéficier de crédits d’impôt et de déductions fiscales normalement accessibles à tout secteur pharmaceutique ou agricole encadré.
Un argument de poids, d’autant plus pour des acteurs comme Weedseedsluxe qui investissent dans la recherche, la qualité et la conformité. Ce gain économique pourrait catalyser les projets d’innovation et renforcer la légitimité du secteur.
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L'avenir ? Entre dérogation et décision imminente
Alors que la reclassification avancerait, reste une réalité centrale : la légalisation fédérale du cannabis récréatif demeure pour l’instant hors de portée officielle.
Toutefois, ce nouveau souffle donné par l’administration Trump pourrait bien marquer le début d’un recul plus marquant du cadre prohibitif, en commençant par le médical.
Si les prochaines semaines aboutissent à une décision concrète, cette mesure serait la première reconnaissance fédérale d’une valeur médicale au cannabis depuis des décennies.
C’est déjà un pas – crucial – dans un parcours encore long.
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